Structuration du projet

Le contexte

SADAPTER répond à trois questions observées dans le Morvan :
. La déprise agricole due à des causes diverses
. Le déclin des systèmes de production traditionnels .
. L’impact déjà fort du changement climatique.

Ce projet est né du laboratoire d’expérimentation territoriale Bibracte-Morvan des Sommets Grand Site de France. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une appellation exigeante qui incite les acteurs locaux à construire des projets de territoire durables préservant la qualité paysagère des sites classés les plus emblématiques.

Cette expérimentation s’appuie sur le paysage comme levier de projets vertueux, prenant en compte de manière intégrée l’ensemble des enjeux des territoires ruraux : préserver leur patrimoine dans toutes ses dimensions et leur qualité paysagère, optimiser l’accueil des visiteurs et inclure l’ensemble des habitants.

L’identification des besoins auxquels le PEI entend répondre est le fruit d’une phase d’émergence de plus de deux ans, qui a associé Bibracte, les deux Chambres d’agriculture de la Nièvre et de la Saône-et-Loire, la SAFER, le Parc Naturel Régional du Morvan, l’UFR d’Agriculture Comparée d’AgroParisTech et le GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental) du Mont Beuvray (groupements d’agriculteurs).

Les objectifs

SADAPTER a pour objectif d’accompagner les agriculteurs du territoire dans l’adaptation aux changement climatique, sociétaux, économiques, en se servant de la démarche paysagère comme levier face à la déprise agricole.
Cette expérimentation territoriale à petite échelle combinera les approches technico-économique, écologique et foncière, en bénéficiant de l’accompagnement scientifique d’une école d’agriculture comparée.
Un collectif d’agriculteurs est au coeur de ce projet, garant de la pertinence des hypothèses de travail et de la faisabilité des solutions trouvées.

Les résultats attendus

  • un accueil facilité de porteurs de projets agri-ruraux, qui combineront activité agricole, entretien du paysage et services à l’économie locale
  • une meilleure résilience des fermes d’élevage qui garantissent l’ouverture des paysages
  • la création de nouvelles ressources économiques avec la valorisation du bocage et l’entreprenariat de territoire
  • une lutte efficace contre l’embroussaillement grâce aux expérimentations foncières
  • une préservation, voire une restauration de la biodiversité grâce aux pratiques de pâturages adaptées au milieu et à la réouverture de certains zones
  • la création d’un laboratoire d’expérimentation territoriale, à même de diffuser ses résultats aux autres régions de moyenne montagne confrontées à la déprise agricole.